Les températures commencent à augmenter sérieusement. Nous avons maintenant régulièrement des températures supérieures à -30°C l’après-midi avec toujours un magnifique ciel bleu.

Par beau temps, les scientifiques aiment bien faire des trous… En plus des activités de forage, nous faisons aussi des puits de neige pour étudier la neige sur les quelques mètres près de la surface. En effet, quand on fore une carotte de glace, les premiers mètres ne peuvent pas être récupérés et s’ils le sont, la neige est très friable et difficile à analyser.

L’intérêt de faire un puits de neige est que le volume à analyser est bien plus grand que quand on travaille sur une carotte de glace. Il est donc possible de faire beaucoup plus d’analyses (analyses chimiques, analyses isotopiques, analyses de propriétés physiques de la neige). Le mode opératoire est très simple : on creuse un grand trou rectangulaire, on place des mètres rubans sur la paroi pour savoir toujours quel niveau de profondeur est analysé ou prélevé et on fait les prélèvements en faisant attention à ne pas contaminer les différents échantillons. Concrètement, après chaque prélèvement, la paroi du trou ou du puits est nettoyée (on enlève quelques centimètres de neige). Et bien sûr, à la fin de cet exercice, on rebouche le trou pour éviter la formation de congère.